Optimiser le stockage de l’eau dans les sols : quels aménagements et pratiques pour l’agriculture ?

Parcelle viticole enherbée dans l'Hérault

En 2024, quatre étudiantes de l’Institut Agro Montpellier ont mené 15 entretiens pour savoir si les agriculteurs du territoire connaissent et mettent en place les pratiques et aménagements permettant d’optimiser le stockage de l’eau dans leurs sols. Aborder ces questions est notamment crucial pour adapter nos territoires et assurer notre résilience alimentaire face au changement climatique. Ces entretiens ont été menés sur sur le territoire du Living Lab de Montpellier Méditerranée Métropole, non desservi par les réseaux d’irrigation, les agriculteurs sont en première ligne face au changement climatique.

Pratiques et aménagements agricoles pour optimiser le stockage de l’eau dans les sols : nombre d’agriculteurs qui les citent versus ceux qui les appliquent réellement dans leurs exploitations

Figure : Différences entre le nombre de pratiques et d’aménagements cités et ceux mis en place.

Pour faire face aux défis posés par le changement climatique, les agriculteurs peuvent adopter une diversité d’aménagements et de pratiques présentées précédemment. L’étude a recensé un total de 22 stratégies, parmi lesquelles l’agroforesterie, les couverts végétaux en inter-rang, le labour annuel et le paillage se sont démarqués en étant mentionnés au moins 7 fois sur 15. Cependant, malgré la reconnaissance de ces pratiques, seules 15 sont effectivement mises en œuvre par les agriculteurs, certaines étant adoptées par un seul exploitant.

La mise en place de couverts végétaux dans les inter-rangs : une pratique courante chez les 15 agriculteurs interviewés

Figure : Différences entre le nombre de pratiques et d’aménagements cités et ceux mis en place.

Parmi ces stratégies, la mise en place de couverts végétaux dans les inter-rangs est la plus courante, appliquée par 14 des 15 personnes interrogées. Néanmoins, il existe différentes approches pour gérer ces couverts, qu’ils soient permanents, temporaires, spontanés ou semés, ce qui souligne la diversité des pratiques possibles.

Le constat est clair : peu de pratiques sont largement connues par la majorité des agriculteurs, seuls le couvert végétal et le labour étant familiers à plus de la moitié d’entre eux. Cette méconnaissance pourrait résulter d’une communication insuffisante sur les bénéfices potentiels de ces pratiques pour le stockage d’eau dans les sols. De plus, certains agriculteurs connaissent ces méthodes mais ne les associent pas nécessairement à des solutions efficaces pour optimiser la quantité d’eau retenue.

Pour en savoir plus : Rapport complet du projet

Ce document a été rédigé dans le cadre d’un travail étudiant. Bien qu’il reflète un effort de recherche et d’analyse, il est important de l’aborder avec prudence. En effet, des imprécisions ou des erreurs peuvent subsister, et certaines informations pourraient nécessiter des vérifications supplémentaires. Il est donc recommandé de compléter la lecture de ce document par des sources académiques ou professionnelles afin de garantir une compréhension précise et fiable du sujet traité.