Une journée d’échanges pour fixer les bases d’un travail commun autour des Projets de Territoire pour la Gestion de l’Eau

Une journée collaborative pour anticiper de futures actions

Le 8 février 2024, la Chaire Eau Agriculture et Changement Climatique a organisé une journée dédiée à la prospective notamment dans le cadre des Projets de Territoire pour la Gestion de l’Eau (PTGE). Cet atelier a réuni des experts issus de divers horizons (INRAE, Rives et Eaux, BRL, SCP, VEOLIA, etc.) pour réfléchir collectivement à une feuille de route jusqu’à la fin du premier cycle de la Chaire.

L’objectif : structurer un travail autour de la prospective participative axé sur les besoins en eau pour l’agriculture et en mobilisant une concertation approfondie avec les acteurs locaux et scientifiques.

En février, les membres de la Chaire et la communauté scientifique se sont réunis pour poser les bases du travail collectif à mener jusqu’à la fin du premier cycle, autour de la prospective et des Projets de Territoire pour la Gestion de l’Eau (PTGE).

Les défis des données et de la prospective

L’un des constats majeurs de la journée concerne la difficulté d’accès et de mobilisation des données nécessaires à la construction du volet prospectif des PTGE. La variabilité et l’incertitude des données compliquent la prise de décision des politiques publiques, d’autant plus que les perspectives temporelles oscillent entre 5 et 30 ans. Par ailleurs, la création de scénarios prospectifs variés, incluant des hypothèses diverses comme un scénario « sans eau », a été identifiée comme un levier pour sensibiliser les acteurs et enrichir les discussions stratégiques.

Des pistes de travail pour les PTGE

Les discussions ont permis de dégager plusieurs pistes de travail. La nécessité d’outils croisant prélèvements et usages, ainsi qu’une méthodologie renforcée pour la concertation, ont été mises en avant. La Chaire a également proposé de recentrer 70 % de ses activités sur ce sujet, en s’appuyant sur des collaborations avec des unités de recherches et projets existants. Pour cela, des moyens concrets ont été envisagés : recrutement de stagiaires, mobilisation d’experts et coordination avec des initiatives existantes .

Cette journée a ainsi jeté les bases d’un travail structurant pour mieux anticiper les enjeux de l’eau et de l’agriculture face au changement climatique.